Ne pas avoir de problème est un problème !

Ne pas avoir de problème est un problème !

Ne pas reconnaître les problèmes existants est un GRAND problème !!!

Parmi le panel d’outils existants au sein de la grande famille du Lean, en fait une grande partie ne consiste qu’en une forme de résolutions de problèmes.

La majorité des outils se rapporte aussi à des réponses issues de cas réels et concrets rencontrés au sein de nos entreprises.
Prenons l’exemple des 5S, le constat a été fait que travailler dans un environnement propre, clair et agréable facilitait le travail et la performance. Et que si l’on apportait un peu de méthodologie pour pérenniser le système dans le temps, on obtenait de l’efficience de façon permanente, en continue.

Beaucoup d’outils Lean vont aussi permettre de mettre en lumière les problèmes, de façon différentes, avec un autre œil, un autre prisme de lecture, mais bien, juste les faire apparaître.

Parfois enfouis, cachés les problèmes existent et survives au sein de nos entreprises et de nos services. Parfois pire, on s’en accommode et c’est là que la chose en devient perverse. On s’adapte à nos problèmes, plutôt que d’adapter nos modes de fonctionnement à la résolution de ces problèmes.

« Il faut savoir accueillir le problème. »

Comme beaucoup de traduction hasardeuse dans le Lean, les termes Gaspillages ou problèmes pointent  » le qui » et souvent de façon négative . Alors que les problèmes devraient être une source d’amélioration que nous devrions savoir accueillir positivement, ils sont souvent vécus comme l’échec d’un fonctionnement ou d’un défaut de management de processus. (toujours ce fameux « Qui »).

Toute démarche de résolution de problème (Méthodes : MRP) suit un raisonnement DMAIC. La phase la plus importante restant, donc bien le « D » de « définir ». Définir le quoi, les enjeux, les impacts, … Tout ceci nous obligent à ouvrir la boite de pandore ainsi que la boite à craintes car nous ne savons jamais jusqu’où, cela va nous entraîner et peut-être jusqu’à la boite à claques… D’où l’importance de bien cerner et borner vos problématiques par un joli SIPOC pour ne pas vous écarter de la voie.

Mais si vous en êtes à cette étape, vous avez passé le plus difficile, l’acceptation d’avoir un problème. De l’avoir affiché au grand jour en le qualifiant, en s’ouvrant aux autres afin de constituer votre équipe pluridisciplinaire, c’est déjà 50 % de gagner sur la problématique.

Les autres phases ne sont que techniques ( M.A.I.C.) . En prenant bien les aspects Humain, Techniques et Organisationnels pour les solutions, vous trouverez sans grande peine les bonnes réponses pour éradiquer vos problèmes.

Accueillez donc vos problèmes à bras ouverts, ne pas avoir de problèmes est donc un problème.

On Retiendra :

  • Ne pas avoir de problème est un problème
  • La phase d’acceptation est importante.
  • Savoir bien définir réponds à 50% de votre problématique
  • Se faire aider n’est pas un signe de faiblesse, mais bien d’ouverture

Restons humble, ouvert à nos problème et méthodiques dans leur éradication.

J.Keire
theos.fr

Pour aller plus loin :

Webconf du groupe XL : Web-formation | La Méthode de Résolution de Problèmes