Les crises et la pression sur la performance des entreprises entraînent des désordres et une nécessité permanente de s’améliorer. L’attrait fort pour la création de poste de responsable de la performance, d’amélioration continue ou de requérir à des consultants, le montre.Mais changer les comportements sont un préalable à tout désir de projet.
Néanmoins, tous ces acteurs ne sont pas la solution, mais juste des aidants pour se mettre en mouvement dans une amélioration continue infinie.
A l’instar de la courbe de deuil, le changement de comportement passe par différentes phases qu’il ne faut pas négliger.
Le Lean est avant un changement de culture et donc un changement comportemental de toute l’entreprise.
La première étape pour tous est de savoir où, en tant que manager, vous vous situer êtes avec les équipes.
La maille d’étude peut être l’entreprise, le service, l’équipe, l’individu. Dans tous les cas, une cartographie des acteurs est nécéssaire afin de comprendre l’ampleur et la difficulté qui s’offre a vous.
Voici une échelle de lecture vous permettant de classifier la dureté de votre tache, car rien si les comportements ne changent pas ne sera possible en termes d’organisation.
Nous allons repasser toutes les étapes du changement en partant du plus négatif vers le plus positif :
Ignorer : ne pas avoir conscience de ce qu’il se passe
L’ignorance est souvent proche de la peur ou de la négation. Peu rencontrer sur le terrain, c’est plutôt l’accommodation de la situation qui domine. Ces sentiments se retrouve lors de changment de contexte important, pas formcement lie a l’entrprise, mais plutot a la concurrence, le marché ou la situation mondiale. On vit sa petite vie tranquille, puis c’est le drame.
Nier : refuser la réalité
Lié à la peur d’affronter le ou les sujets. Se réfugier dans la négation est souvent la solution. La personnalisation des problèmes est souvent une des raisons de la situation. lorsque pour chaque problème on pense de suite au QUI plutôt qu’au COMMENT.
Accuser : Attaquer, dénoncer, reporter sur l’autre
Stratégie de défense: pointer du doigt les autres afin que les yeux se détourne. Stratégie de tres court terme, car vous savez que les problémes, s’ils ne se résolvent pas, au mieux stagnent, aux pires enflent.
Se Justifier : Se trouver des excuses
L’excuse ne justifie pas la situation, la non-alerte des problèmes. Le fameux, « je n’ai pas le temps », « je travaille déjà trop d’heures ici ». » j’ai trop de pression ». Encore une stratégie de défense peu engageante à l’amélioration, ni même à la responsabilisation tout court.
Point de basculement : enfin, on assume, on s’engage. Les peurs sont levées et propices à avancer.
Assumer : prendre sa part, la nommer et s’engager
Enfin, on s’explique, mais on prends sa part. Assumer, c’est déjà accepter les premiers pas sont faits. Il reste à définir ce qu’il ne va pas, mais le climat et le comportement sont propices aux changements.
Pallier : réagir et remédier, s’adapter à son environnement
Je suis toujours un peu perplexe sur cette situation, car elle est à double sens. Car si la réaction, entraîné souvent des solutions peu pérennes. Attention à ne pas s’engager vers un comportement proche de la gesticulation qui peut à terme fatiguer les équipes et devenir contre productif. Il faut s’attacher à aller au bout des problèmes pour éviter de repartir dans la négation ou dans l’accusation.
Apprendre : analyser et améliorer de façon durable
Nul ne peut tout savoir. La formation, l’intelligence collective sera votre meilleur atout. Devant la complexité de nos produits, nos services, nos entreprises et avec beaucoup d’incertitude, le mouvement des entreprises apprenantes va devenir un incontournable de notre futur.
Imaginer : inventer des solutions
Le stade ultime, un engagement important, car on a trouvé du sens dans la réalisation de ces projets, ses taches, l’entreprise. Entre l’apprentissage permanent et l’imagination collective, la difficulté va être de canaliser tout cela dans une stratégie bien définie. Mais cela sera simple lorque vous en serez à cette étape.
Si le besoin d’évoluer devient une nécessité, voire de la survie, pour les entreprises. Seules celles capables de faire évoluer les comportements arriveront à passer les caps futurs.
On retiendra :
- Tout changement comportemental est le prémice à tout autre changement.
- L’amélioration est une transformation culturelle et donc comportementale.
- On ne change pas les Hommes, on change le regard et les comportements.
- Un climat non-propice est synonyme d’échec assuré.
Changeons notre regard, arrêtons les climats de peurs stériles et avançons ensemble.
J.Keire
Theos.fr