Intelligence Collective: Pilier du Lean

Intelligence Collective: Pilier du Lean

Un nombre croissant d’entreprises et d’organisations adoptent les principes du Lean. Le Manager Lean est responsable de la satisfaction de la demande de manière toujours plus productive en réduisant les gaspillages tout au long de la chaîne de valeur. Les organisations qui réussissent avec le Lean réalisent des avantages économiques conséquent et ont souvent un avantage concurrentiel par rapport aux autres. Réduire les gaspillages équivaut donc à réduire les coûts, accroître la satisfaction des collaborateurs et améliorer la valeur ajoutée de leurs clients.

Cependant, le Lean fonctionne dans la mesure où tous les membres de l’organisation s’engagent à comprendre et à résoudre les problèmes. Le travail devient alors un jeux d’apprentissage par l’expérimentation ( Do to Learn ), car les membres de la communauté constitué autour de cet évènement, y compris les clients, s’engagent les uns avec les autres pour réfléchir et agir sur les activités qui fournissent des formes réelles de valeur ajoutée, en partenariat Gagnant-Gagnant.

L’innovation peut être la meilleure avancée stratégique d’une entreprise, en particulier dans le marché concurrentiel et surpeuplé d’aujourd’hui. Cependant, pour que l’innovation se produise, la plupart des entreprises doivent être prêtes à accepter le risque de défaillance potentielle: Le fameux droit à l’erreur . Les collaborateurs peuvent avoir peur de donner des idées et de nouvelles façons de faire, car la culture de l’entreprise ne les soutient pas. Si vous voulez vraiment responsabiliser les collaborateurs, vous devez créer une culture d’entreprise qui encourage et récompense l’innovation, et ne sanctionne pas l’erreur. Vous pouvez commencer par demander aux collaborateurs de chercher des moyens d’améliorer l’efficacité, les fonctionnements, la sécurité, etc. dans les tâches qu’ils accomplissent chaque jour. En fait, ce type d’approche à l’échelle de l’entreprise doit toujours commencer par le terrain avec beaucoup de communication.

Un management exemplaire : si les collaborateurs voient leur manager prendre des risques et tester de nouvelles idées, ils sont plus susceptibles de suivre leur exemple, la peur s’évapore, la confiance revient. Un bon manager est prêt à mener ses équipes lors des tempêtes, pourquoi n’y arriverai t’il pas dans une acculturation du changement.

Favoriser l’innovation en remettant en question les hypothèses sur ce qui peut et ne peut pas être fait. Lorsque les collaborateurs viennent spontanément avec une idée ou une solution à un problème, c’est un signe qu’ils se soucient de l’entreprise. Soutenir de nouvelles idées et donner à un collaborateur la possibilité de «courir avec lui» est motivant, qu’il aboutisse ou non. L’interêt est la démarche, la mise en action plutôt que la peur et l’essai plutôt que l’étude sans fin.

Réagissez aux erreurs et aux échecs d’une manière qui montre que vous tolérez la prise de risque. Confirmer votre soutien, fournissez des ressources et supprimez les obstacles au changement. Approcher les problèmes comme des opportunités d’apprentissage. Pas d’angélisme, réfléchissez à deux fois quand les gens sont d’accord avec vous. Montrez que vous appréciez la pensée indépendante et récompensez les gens qui vous défient.

Comme les idées ne peuvent pas être partagées sans une communication franche et ouverte, encouragez vos collaborateur à dire une ou deux choses sur les derniers projets de l’entreprise. Que les collaborateurs reprennent la main sur leur activités. La communication prend toujours du temps, alors le temps et le lieu approprié pour la discussion et les réunions doivent être répartis dans des standards de l’entreprise ( A.I.C. , réunion d’innovation, chantier kaizen, … ). Ces événements doivent être à l’épreuve de tout: pas d’excuses, de congés, de forte activité, … . Ils ont lieu point !

Les initiatives et le Lean se complètent lorsque l’on considère les fondamentaux qu’ils partagent.Il faut se rappeler que le Lean n’est pas du ré-engeneering, mais bien une démarche de mise en action d’amélioration continue par petits pas. ( ou parfois de grands bonds) .Même si il est parfois bénéfique de sortir du cadre, cela en sera l’occasion quand on sera dans une phase d’essoufflement. pour le moment, concentrons nous sur les irritants et autres problématiques du quotidien.

Les organisations progressistes qui recherchent des niveaux de performance toujours plus élevés attribuent une grande valeur aux avantages découlant de la création d’un environnement . Cela demande a ce que tous les membres s’engagent activement dans une réflexion et une expérimentation continue pour résoudre les problèmes qui contribuent à la satisfaction des clients et au mieux être dans l’entreprise.

On retiendra:

  • Le Lean, passe avant aussi par des managers exemplaires
  • Il faut savoir accompagner et pousser la mise en action
  • Un manager Lean n’est pas un gestionnaire mais bien un leader
  • Il faut mettre en mouvement les entreprises par un encouragement sans faille.
  • Le droit à l’erreur, le test, l’échec font partis de la démarche
  • On oublie souvent la célébration, célébrons les succès, encourageons les erreurs.

Restons dans l’action, Do to Learn, parfois que Learn before Do

J.Keire

Theos.fr

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