Les enseignements du management par Maître Yoda

Les enseignements du management par Maître Yoda

Yoda2Renouveau, conflit de génération, ubérisation de l’économie, crise permanente… Tout le monde s’accorde à dire que nos entreprises doivent se réinventer pour se différencier. Quand on parle d’innovation, on pense stratégie, offre, organisation et très rarement management, à savoir la manière dont on anime les Hommes. Et Si Yoda nous avait déjà donné les clés du management  depuis longtemps?

Vision d’un style de management.

Il n’y a pas le management, mais des managements. ? Le management est une science en perpétuelle découverte et évolution tout comme nos entreprises. Si beaucoup s’accorderont sur la banalité des concepts qui vont suivre, Malheureusement peu le pratique. Alors, Pourquoi ?

Parce que l’on a tous de bonnes excuses. Que tout bon Manager qui se respectent se doit d’évoluer et que son évolution passe par un mimétisme lié à la culture de l’entreprise, dans laquelle il exerce ? Parce que nos société sont obnubilées par les indicateurs et autres reportings, dévoreurs de temps, telle la nourriture englouties par jabba le hutt ? Bref, je vous laisse réfléchir aux vôtres, d’excuses alors que NON, NON tout manager à tous les niveaux est en mesure de promouvoir un management efficace qui prone la performance des équipes.

Devenez donc le Yoda de vos équipes.

« Le management ne se résume pas à ce que je sais mais à ce que je fais. »

« Reconnaissant tu seras ! »

La reconnaissance, une arme si puissante et si souvent oubliée dans nos entreprises. Comme si le simple fait de venir travailler pour un salaire était cette forme de reconnaissance. Partant de ce postulat donc si il faut que je travaille plus , je dois gagner plus ?? Si je dois m’engager plus, je dois gagner plus ??? Si je dois contribuer plus, je dois gagner plus ???…

Et ce n’est pas ce qui est attendu par nos collaborateurs. 76 % de nos collaborateurs souhaitent avoir de la reconnaissance dans leur travail, de l’écoute, et de l’équité ( source : étude deloitte/cadremploi avril 2015).

Et la reconnaissance revêt plusieurs formes telle que :

    – La considération de l’individu: le respect et l’équité.

    – La considération du travail: des compétences personnelles et collectives, l’entraide de l’équipe, la participation active.

    – La considération de l’investissement: de par les efforts consentis ( même si les résultats ne sont pas au rendez vous), l’énergie développée, le passage des obstacles (retards, surcharge ponctuelle…)

    – La considération des résultats: pour cela nous sommes forts et on pratique déjà, « Si résultat être là, récompense tu recevras»!!!

Les félicitions ne coûtent pas chères et pourtant nous en sommes tant avare.

« De l’autonomie de tes équipes, garant tu seras ! »

Il y a peu de leviers de performance pour nos entreprises : la croissance externe ( bon courage depuis cette décennie de crise) et la croissance interne.

« De tes collaborateurs à l’écoute tu seras!!»

Cette croissance interne, il faut aller la chercher et ce n’est pas auprès des managers mais bien auprès des collaborateurs qu’on la trouvera. 47 % des collaborateurs souhaitent peser dans le contenu de leur travail, dans l’autonomie de leurs tâches et nous n’en profitons pas !!!

Et le rôle du manager est prépondérant, car son rôle n’est pas de définir le travail mais bien de donner l’opportunité à ses collaborateurs de rentrer dans une démarche active d’amélioration.

Rester dans la directivité ne permet pas de créer cette espace de confiance ( donnant-donnant), de cohésion, de performance que l’on recherche tous. ( et que dire des méfaits de la sur-directivité sur la santé… ).

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« Du travail tu parleras »

Depuis l’éveil des consciences de la nécessité pour les entreprises d’améliorer la Qualité de vie au travail, le travail et la QVT sont sujet de beaucoup de débats. Un constat commun a tout de même été fait : le travail a besoin d’être discuté, échangé, pas dans le sens des échanges sur les soucis de la journée, mais bien comment le travail est il ressenti au quotidien en plaçant l’Homme au cœur du sujet.

Le travail a besoin de sens, et le manager se doit collectivement ou individuellement de partager avec ses équipes sur le travail, sur l’ambiance du travail, sur ce qui est du bon travail et du mauvais travail. Se forcer à se poser ces questions est difficile, car nous sommes tous englués dans les objectifs courts termes, les difficultés du quotidien et devant un public qui n’a pas l’habitude de parler d’émotion, de ressenti dans son travail. Mais il vaut mieux solliciter, inciter, faire parler les émotions avant qu’elles ne se transforme en frustration pour arriver à des points de non retours ( blocage, burnout , ressentiment, absentéisme,…. ) car « Du côté obscur de la Force, redouter tu dois. »

«De la convivialité tu généreras»

la convivialité est un travail de tous les jours. Personne ne souhaite aller au travail « en marche arrière », même lorsque les difficultés de l’entreprise sont là ( trésorerie, perte de marché, … ) Transmettre ce stress à vos équipes ne résoudre-ra pas ces problèmes, voire même les aggravera.Cela ne veut pas dire, les cacher, les occulter, mais ne pas en faire un état permanent.

La convivialité se traduit par le sourire, la bonne humeur, par le partage, lors de moments informels, d’autres choses que les tracas du travail. Tout ceci modifie les relations, transforment les perceptions, les difficultés perçues et permettront d’affronter les difficultés plsu facilement.

Sur le sujet nous voyons même arriver de nouveaux métiers comme les « feelgood manager » ( lien ).pour recréer ce lien.

« Bonnes relations avec les Wookies, j’entretiens. »

Les relations internes sont primordiales pour faire avancer le bateau, et surtout si l’on est à la barre d’un paquebot. Pour que tous les acteurs avancent dans le même sens.

Des déjeuners inter services sont promulgués en interne pour faire découvrir, échanger les uns avec les autres. Souvent on se dit que les comptables ou les RH ne sont pas des personnes drôles, que les geeks de l’informatique ne parle pas le même langage que nous, simple mortel . Mais ces phénomènes existent parfois aussi dans les petites structures ou des Clans se forment et peuvent renverser l’ambiance de travail conviviale qui doit régner dans ces petites structures plus à tailles « humaines ».

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«De la saine émulation tu feras»

Créer un climat d’émulation permet de rester pleinement et de façon pereinne dans une démarche d’amélioration continue.

Plusieurs voies s’offre à nous :

«Toujours par deux ils vont, ni plus, ni moins… Le Maître et son Apprenti…» : la mobilisation des extrêmes, c’est-à-dire de valoriser les meilleurs pour émuler le groupe et même pousser jusqu’à créer des binômes pour entraîner les « moins » bons dans cet élan. Cela permet d’échanger sur les « best practices », les astuces facilitant le quotidien.Il faut promouvoir les acteurs, ceux qui créer du liant dans les équipes.

« Contre le coté obscur, seul l’union fera la force » Car la meilleure voie reste par « l’équipe », les réalisations collectives . Il faut encourager et récompenser l’innovation, les projets collectifs et la contribution aux améliorations. Il ne faut pas hésiter à mettre en compétition les services entre eux dans une démarche saine d’amélioration de l’organisation, des conditions de travail et des services rendus aux clients. tout en félicitant Tous les acteurs- contributeurs a part égale.

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« Un Jedi doit avoir l’engagement le plus profond, l’esprit le plus sérieux. Celui-ci depuis très longtemps je l’observe et toute sa vie, il a regardé vers l’avenir, vers l’horizon. Jamais l’esprit là où il était, hum! A ce qu’il faisait. »

On retiendra :

– pour créer de l’engagement de la part de nos équipes il faut rester attentif à nos modes de managements.

– Créer de l’engagement des équipes, c’est :

      – Être dans la reconnaissance de la personne et du travail, plutôt que des résultats.

      – Soutenir activement l’autonomie des équipes dans leur travail

      – Échanger:Le travail n’est pas Tabou, l’émotion n’est pas du domaine du privé.

      – Sourire, créer de la convivialité, de l’échange et de l’harmonie dans les équipes

      – Valoriser la coopération, de façon individuelle et/ou collective, mettez en avant les équipes.

– Jamais le manager n’avait autant été la croisée des chemins de l’innovation de nos entreprises.

Que la force soit avec Vous, vos équipes et restez en bonne Santé.

j.Keire

theos.fr

Pour aller plus loin :

étude deloitte/cadremploi sur La QVT : Lien